Emotion : stress agréable ou désagréable qui nous met en condition. L’émotion a pour caractéristique de brouiller notre réflexion.
Croyance : préjugé qui nous amène à choisir une conduite, une idée. La croyance est téléguidée par l’émotion.
Allergène : substance qui provoque une allergie.
Allergie : anaphylaxie.
Anaphylaxie : phénomène biologique de réaction à l’introduction dans l’organisme de substances activant le système immunitaire qui réagit de manière spécifique aux dites substances. Il y a hypersensibilité qui peut être immédiate ou retardée.
L’anaphylaxie concerne plus particulièrement les voies de recouvrement : la peau et les muqueuses bronchique, ORL, digestives.
Pour un même symptôme, on utilise les termes allergie ou anaphylaxie.
Angio-œdème : tuméfaction locale pouvant affecter toute partie du corps. La cause peut être infectieuse, médicamenteuse, alimentaire, allergique.
Anticorps : immunoglobulines. Facteurs actifs du système immunitaire, produits par les lymphocytes B et dont le rôle de défense est de reconnaître le non-soi (ce qui est l’étranger).
Les anticorps de l’atopie sont les IgE.
Pour favoriser la synthèse des anticorps IgE, il faut l’intervention des lymphocytes Th2.
Antigène : toute molécule biologique ou synthétique qui produit une réaction immunitaire.
Asthme : symptôme anaphylactique qui signe une des pathologies atopiques. La cible en est la muqueuse bronchique.
Atopie : prédisposition génétique à faire des allergies.
Les trois grandes pathologies atopiques sont : la dermatite atopique, l’asthme, les rhinites et conjonctivites allergiques. Ces pathologies s’accompagnent d’autres symptômes qui sont des oedèmes, des urticaires, des difficultés respiratoires, des troubles de la sphère digestive.
Ces corollaires (oedèmes, urticaires, difficultés respiratoires) s’observent fréquemment au cours des trois premières années dans la vie d’un petit atopique.
Pour déclencher une pathologie atopique, il faut : des gènes de prédisposition et des allergènes.
Les allergènes de l’atopie sont : des allergènes alimentaires (produits laitiers, œufs, poissons, légumineuses…), des allergènes des animaux (chat, chien, cobaye, lapin, vache, chevaux…) des allergènes des végétaux (moisissures, pollens des arbres, des herbacées, des graminées…) les allergènes produits par les déjections des blattes et des acariens, les toxines sécrétées par des germes infectieux (staphylocoque doré, streptocoques…). Chez l’adulte atopique, on observe des lésions d’eczéma dues à des levures Malassezias.
Les allergies alimentaires disparaissent avec l’acquisition de la maturité digestive, dans la petite enfance. Cependant des médications immunosuppressives per-os font perdre cette immunité digestive (chez un atopique).
Les voies de pénétration des allergènes sont préférentiellement digestive, respiratoire et circulatoire y compris pour les allergènes des animaux de l’environnement. Déposé sur la peau, l’allergène produit également une réaction inflammatoire dont la cible est variable (asthme retardé par patch-test aux moisissures, urticaire immédiate par prick-test natifs à l’oeuf ou au lait de vache).
Des allergènes de type nickel ou lanoline produisent des eczémas de contact. Ces réactions ne sont pas atopiques. Cependant, l’atopique-chronique fera facilement des eczémas de contact (EC) aux allergènes de contact.
Choc anaphylactique appelé aussi choc histaminique : réaction allergique extrêmement rapide. On l’observe lors de l’injection d’un produit anesthésiant ou lors d’une piqûre d’hyménoptère directement dans la circulation sanguine.
Il y a libération massive de l’histamine circulante. Les vaisseaux se dilatent ; une partie de la circulation sanguine ne se fait plus. Il y a contraction des organes à muscles lisses. Sous l’effet de la dépression circulatoire le cœur bat à vide puis s’arrête.
Le choc anaphylactique se fait sans qu’il y ait eu nécessairement sensibilisation antérieure.
Cortisone : hormone naturelle présente chez chacun d’entre nous. Elle est sécrétée en permanence par les glandes surrénales et sert (entre autre) à l’adaptation physiologique au stress.
Utilisée comme médicament, elle est d’une formidable efficacité thérapeutique, mais elle a des effets secondaires importants si elle est prise de manière prolongée.
La cortisone administrée par voie générale n’est pas le traitement d’une dermatite atopique.
Dermatite atopique : symptôme anaphylactique qui signe une des pathologies atopiques. La cible en est la peau.
Dermocorticoïdes : produits pharmaceutiques (crèmes, pommades) destinés à être appliqués sur la peau et qui contiennent une molécule corticoïde.
Désensibilisation. La vraie désensibilisation se fait naturellement : c’est l’éviction. L’éviction va permettre au système immunitaire d’oublier l’allergène (les allergènes en cause). Les Lymphocytes Th2 spécifiques des différents allergènes vont peu à peu régresser et donc leur activité va peu à peu disparaître. Ensuite, l’atopique pourra ponctuellement « fréquenter » l’allergène sans que son système immunitaire s’emballe, sans que des symptômes réapparaissent.
Exemple : passer quelques heures dans un domicile où vit un chat, ingérer une assiette de légumineuses de temps à autre.
La « désensibilisation médicamenteuse » testée depuis...50 ans (?) n’a jamais produit de résultat positif. De plus, elle est souvent associée à un corticoïde pour éviter et masquer ses effets pénalisants.
Eczéma constitutionnel : ancienne appellation de la dermatite atopique.
Histamine : substance toxique présente dans les humeurs, dans tous les tissus, particulièrement dans les tissus cutanéomuqueux concentrée dans les mastocytes sous forme de granules. Naturellement inactive ou peu active, l’histamine libérée par les mastocytes et les basophiles déclenche des réactions physiologiques plus ou moins sévères, notamment au cours de la réaction allergique.
Si la libération d’histamine est toujours observée lors des pathologies atopiques, lors des toxidermies, des oedèmes et des urticaires allergiques, elle est à ne pas confondre avec celle, intense qui se fait lors du choc anaphylactique.
Histamino-libération : libération de l’histamine présente dans les granules des globules blancs mastocytes et des basophiles (et aussi mobilisation de l’histamine présente dans les tissus ?).
La libération d’histamine se fait sur le lieu où est présenté l’antigène ; également dans toute situation d’alerte où les globules blancs vont exercer leur activité de défense.
Il y a histamino-libération sous l’effet d’aliments comme les épices, le vin. L’effort intensif produit une libération d’histamine et d’autres médiateurs. Le symptôme peut être local ou étendu. Il peut être rougeurs, démangeaisons, urticaires, oedèmes sans mobilisation du système immunitaire (il ne s’agit pas d’allergie). L’atopique chronique aura intérêt à prévenir de lui-même la venue de ce phénomène aggravant sa pathologie.
Les produits médicaux de contraste (iodés…) peuvent induire une libération intense d’histamine.
IgE : anticorps de l’allergie. On ne les trouve pas obligatoirement dans le sérum lors d’une prise de sang : ils se fixent sur les cellules de nos tissus.
Ils ne sont pas responsables de l’allergie (responsabilité des lymphocytes Th2).
Immunomodulation : ce qui agit sur le système immunitaire. Des médicaments, des vaccins vont induire une immunomodulation.
Le système immunitaire est naturellement et constamment en recherche d’équilibre : ses agents répondent à une immunomodulation quasi permanente qui se fait sous l’influence de l’environnement, des attaques bactériennes, virales, mycosiques, de cellules auto-immunes, de notre niveau de bien-être ou de fatigue et de nos émotions successives aussi minimes soient-elles.
Immunosuppression ou immunodépression : tout effet de diminution des défenses immunitaires. Les acteurs extérieurs sont des médicaments spécifiques. La cortisone par voie générale, la cyclosporine, la nivaquine, certaines plantes sont des immunosuppresseurs systémique. Le soleil, les UV, ont une action immunosuppressive locale (disparition des cellules présentatrices de l’antigène). Les dermocorticoïdes, le Tacrolimus sont des immunosuppresseurs locaux.
Lymphocytes T : produits dans la moelle osseuse, les lymphocytes T vont se différencier au niveau du thymus sous l’influence des antigènes. Les lymphocytes T Helper se différencient en lymphocytes Th1 avec une activité tournée contre les germes et les virus et en lymphocytes Th2 qui interviennent dans l’hypersensibilité aux allergènes.
Ils vont ensuite migrer vers les autres organes lymphoïdes et les tissus où ils vont continuer à se multiplier selon les besoins.
Ces deux types Th1 et Th2 forment une balance indissociable. On comprend l’intérêt, pour l’atopique de maîtriser au mieux son environnement.
Médiateur : qui participe au transfert d’une information. Les médiateurs sont de nature chimique, hormonale, électrique. Des médiateurs peuvent agirent sans qu’il y ait intervention du cerveau.
Oedème de Quincke : appelé maintenant angio-oedème.
Psyché : ensemble des phénomènes qui concernent la pensée.
Sensibilisation : activation des lymphocytes avec production d’IgE.
La sensibilisation n’est pas l’allergie. Pour qu’il y ait allergie, les symptômes sont nécessaires.
La positivité de tests ou la présence d’IgE circulants ne sont pas des symptômes. On peut être atopique, bourré d’IgE, et ne pas (ou ne plus) déclencher de maladies atopiques.
Système immunitaire : système de défense de notre corps contre tout ce qui lui est étranger.
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